Les cahiers Alsacien

Cahiers alsaciens d'archéologie d'art et d'histoire

Les Cahiers alsaciens d'archéologie, d'art et d'histoire présentent chaque année des découvertes archéologiques récentes (de la Préhistoire à la fin du Moyen Âge), des monuments en cours d'étude ou de restauration ainsi que des réalisations artistiques (sculpture, peinture, arts décoratifs). Publication scientifique de qualité, ils constituent depuis 1856 une référence pour la connaissance du patrimoine alsacien.

Retrouvez toutes les archives des conférences de la Société de Conservation des Monuments historiques d'Alsace ...








Résumés

Nouveaux éléments du Paléolithique moyen dans le nord de l’Alsace. Découvertes récentes dans la région de Niederbronn-les-Bains (Bas-Rhin)

La carte du nord du Massif vosgien était jusqu’à présent quasi vide de tout site du Paléolithique moyen en dehors de Goersdorf. Des prospections de surface effectuées depuis quelques années permettent dorénavant de combler cette absence. Le matériel récolté n’est pas encore suffisant pour mieux caractériser cette présence ; il n’est pas encore possible non plus de réaliser de comparaison chrono-culturelle fine. Les éléments récoltés permettent de mettre en évidence une exploitation de roches locale (silex, quartzite et quartz) et les produits récoltés évoquent une production sur place, profitant des affleurements du Muschelkalk. Ces premières découvertes, totalement novatrices, sont le prélude à de nouvelles prospections et de nouvelles recherches.


Zusammenfassung : Auf der Karte des nördlichen Vogesenmassivs gab es bisher außerhalb von Goersdorf fast keine mittelpaläolithischen Fundstellen. Die in den letzten Jahren durchgeführten Oberflächenuntersuchungen haben es ermöglicht, diese Lücke zu schließen. Das gesammelte Material reicht noch nicht aus, um diese Präsenz besser zu charakterisieren; auch ist es noch nicht möglich, einen detaillierten chronokulturellen Vergleich anzustellen. Anhand der gesammelten Elemente lässt sich die Nutzung der lokalen Gesteine (Feuerstein, Quarzit und Quarz) aufzeigen, und die gesammelten Produkte lassen auf eine Produktion vor Ort schließen, wobei die Aufschlüsse des Muschelkalks genutzt werden. Diese ersten Entdeckungen, die völlig neuartig sind, bilden den Auftakt zu neuen Schürfungen und Forschungen.


Jean-Claude GÉROLD et Jean DETREY






Cave malum ! L’arsenal érotique contre le mauvais œil à l’époque gallo-romaine au travers d’exemples découverts à Biesheim (Haut-Rhin)

Invidia, un des sept péchés capitaux dans la religion chrétienne, est déjà une redoutable démone dans l’Antiquité : elle se nourrit du malheur des humains. Pour manger à sa faim, elle suscite l’envie chez les fascinateurs qui, par leur mauvais œil, peuvent aller jusqu’à provoquer la mort. Pour s’en préserver, les hommes de l’Antiquité n’ont qu’une solution : détourner le regard destructeur des envieux de leur bonheur, de leur prospérité ou de leur réussite en tout domaine. Quoi de mieux que d’arborer des objets obscènes, à la fois choquants et amusants, comme ces innombrables amulettes phalliques que les archéologues découvrent dans tout l’Empire romain, et dont le site gallo-romain de Biesheim a livré plusieurs exemplaires ?


Zusammenfassung : Invidia, eine der sieben Todsünden in der christlichen Religion, war bereits in der Antike eine gefürchtete Dämonin: Sie ernährt sich vom Unglück der Menschen. Um sich satt zu essen, erregt sie den Neid von Faszinatoren, die mit ihrem bösen Blick sogar den Tod verursachen können. Um sich zu schützen, gab es für die Menschen der Antike nur eine Lösung: den zerstörerischen Blick der Neider von ihrem Glück, ihrem Wohlstand oder ihrem Erfolg in irgendeinem Bereich abwenden. Was gibt es Besseres, als obszöne Objekte auszustellen, die sowohl schockierend als auch amüsant sind, wie die zahllosen phallischen Amulette, die Archäologen im gesamten Römischen Reich entdeckten und von denen mehrere in der gallorömischen Stätte von Biesheim gefunden wurden?


Nicolas MENGUS





Un habitat médiéval abandonné en contexte forestier : le cas de l’Erlenkopf à Wingen-sur-Moder (Bas-Rhin)

Les fouilles archéologiques engagées au cœur de la forêt domaniale de La Petite-Pierre en 2015 font suite à des travaux de prospection menés sur l’ensemble du massif entourant Wingen-sur-Moder par l’APAWE (Association des Prospecteurs et Archéologues de Wingen-sur-Moder et Environs). Ces recherches avaient permis l’identification dès 2011 de vestiges d’un hameau abandonné sur un versant de la vallée de la Moder. Après des sondages réalisés en 2012, les recherches ont été approfondies dans le cadre de quatre opérations d’archéologie programmée, menées de 2015 à 2018 sous la direction d’A. Vuillemin, puis de L. Jeanneret1. À l’issue des sondages réalisés en 2015 pour évaluer l’étendue de l’occupation, la fouille s’est concentrée sur le bâtiment central du hameau, situé au contact d’un chemin creux descendant vers la vallée de la Moder.


Zusammenfassung : Die archäologischen Ausgrabungen, die 2015 im Herzen des Staatswaldes von La Petite-Pierre durchgeführt wurden, schließen sich an die Prospektionen an, die von der APAWE (Association des Prospecteurs et Archéologues de Wingen-sur-Moder et Environs) auf dem gesamten Massiv um Wingen-sur-Moder durchgeführt wurden. Im Jahr 2011 führte diese Forschung zur Identifizierung der Überreste eines verlassenen Weilers an einem Hang des Muldentals. Nach den 2012 durchgeführten Untersuchungen wurden die Forschungen im Rahmen von vier programmierten archäologischen Operationen erweitert, die von 2015 bis 2018 unter der Leitung von A. Vuillemin und später von L. Jeanneret durchgeführt wurden. Im Anschluss an die 2015 durchgeführten Sondierungen, mit denen das Ausmaß der Besiedlung ermittelt werden sollte, konzentrierten sich die Ausgrabungen auf das zentrale Gebäude des Weilers, das sich an der Stelle befindet, an der ein Hohlweg zum Tal der Moder hinunterführt.


Lucie JEANNERET et Adrien VUILLEMIN avec la collaboration d’Emmanuelle BONNAIRE et Guillaume DOURY





Les prémisses d'un éclairage public, entre le Moyen Âge et l'époque moderne

À l'époque où la pollution lumineuse nocturne devient une question majeure pour nos sociétés, il n'est pas inutile de faire le point sur les origines de cette pratique d'éclairage des rues. C’est seulement à la fin du Moyen Âge que se développent les ancêtres de nos réverbères. Deux questions se posent de ce point de vue, les besoins et les moyens techniques. Dans les villes autour de 1400-1500, c'est l'éclairage ponctuel en cas de danger (incendie, siège) ou des fêtes et accueils d'hôtes de marque qui est l'enjeu principal. Pour ce faire, on utilise avant tout des torches, lanternes et pots à feu individuels ; des moyens fixes gérés par les collectivités sont testés sur du temps toujours partiel après 1500 et définitivement adoptés après 1650. Après 1750, l'essor d'une vie nocturne dans les cafés, lieux de spectacle voire manufactures génère des déplacements nécessitant des réverbères permanents, désormais allumés toutes les nuits et toute l'année.


Zusammenfassung : Um die Ursprünge der Straßenbeleuchtung zu verstehen, lohnt es sich, einen Blick auf die Ursprünge dieser Praxis zu werfen. Erst am Ende des Mittelalters wurden die Vorläufer unserer Straßenlaternen entwickelt. Unter diesem Gesichtspunkt stellen sich zwei Fragen, nämlich die nach dem Bedarf und nach den technischen Mitteln. In den Städten um 1400-1500 ging es vor allem um die gelegentliche Beleuchtung bei Gefahr (Feuer, Belagerung) oder bei Festen und Empfängen von hohen Gästen. Zu diesem Zweck wurden einzelne Lichtern wie Fackeln, Laternen und Feuertöpfe verwendet; feste, von den Gemeinschaften verwaltete Mittel wurden nach 1500 zeitweise erprobt und nach 1650 endgültig eingeführt. Nach 1750 führte das wachsende Nachtleben in Cafés, Vergnügungslokalen und sogar Fabriken dazu, dass permanente Straßenlaternen benötigt wurden, die jede Nacht und das ganze Jahr über beleuchtet wurden.


Jean-Jacques SCHWIEN





Les pots à feu de Strasbourg en 1520

La ville de Strasbourg a développé des mesures ponctuelles d'éclairage public dès l'extrême fin du Moyen Âge. En 1520, elle dispose d'un réseau collectif déjà bien élaboré et, à beaucoup d'égards précoce, selon une liste de pots à feu répartis à travers la ville avec le nom des personnes chargées de les allumer en cas de besoin. L'analyse de ce texte en livre les principales dispositions, débouchant sur une carte de répartition de ces ancêtres des réverbères.


Zusammenfassung : Die Stadt Straßburg entwickelte bereits im Spätmittelalter Maßnahmen zur Straßenbeleuchtung. Im Jahr 1520 verfügte die Stadt bereits über ein gut entwickeltes und in vielerlei Hinsicht frühreifes kollektives Netz, wie eine Liste der in der Stadt verteilten Feuertöpfe mit den Namen der Personen belegt, die für das Anzünden der Töpfe im Notfall verantwortlich waren. Die Analyse dieses Textes enthüllt die wichtigsten Bestimmungen, die zu einer Verbreitungskarte dieser Vorläufer der Straßenlampen führen.


Juliette BRANGÉ, Antoine FISCHER, Édouard LECANUET-PENNEQUIN et Théophane LENAIN





Un camp militaire temporaire de l’armée française à Eschau (Bas-Rhin) en 1754

Le site d’Eschau « Extension du Parc d’Activités de la Neuhard », fouillé en 2017 par Archéologie Alsace, a livré structures et mobilier datés du milieu du XVIIIe siècle. Le géo-référencement des structures découvertes avec une carte manuscrite permet d’attribuer les vestiges à un camp temporaire de l’armée française. L’installation de ce camp intervient lors de manœuvres militaires le long du Rhin et durant le mois de septembre de 1754, moins de deux ans avant la Guerre de Sept ans. La confrontation de données archéologiques et historiques permettent de proposer une identification des vestiges, une mise en contexte historique et un éclairage sur le quotidien de troupes militaires françaises sous Louis XV.


Zusammenfassung : Die 2017 von Archéologie Alsace ausgegrabene Stätte von Eschau "Extension du Parc d'Activités de la Neuhard" hat Strukturen und Möbel aus der Mitte des 18. Die Georeferenzierung der entdeckten Strukturen mit einer handgeschriebenen Karte ermöglicht es, die Überreste einem vorübergehenden französischen Armeelager zuzuordnen. Dieses Lager wurde im September 1754, weniger als zwei Jahre vor dem Siebenjährigen Krieg, bei Militärmanövern entlang des Rheins eingerichtet. Der Vergleich von archäologischen und historischen Daten ermöglicht es, die Überreste zu identifizieren, sie in einen historischen Kontext zu stellen und das tägliche Leben der französischen Militärs unter Ludwig XV. zu beleuchten.


Audrey HABASQUE-SUDOUR, Priscille DHESSE et Aurélie GUIDEZ





Le château de la Neuenbourg à Guebwiller et son histoire

Tour à tour château de défense de la ville, château abbatial pour les princes-abbés de Murbach au XVIIIe siècle, berceau de la première usine textile de la vallée de la Lauch en 1793, villa des industriels de Bary puis Schlumberger, École Normale de jeunes filles catholiques à partir de 1950, Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM) et enfin Centre de formation aux enseignements bilingues, le château de la Neuenbourg à Guebwiller a de nombreuses fois été remanié pour d’adapter aux attentes et usages de ses propriétaires. La lecture de l’évolution de son architecture peut se révéler délicate au premier abord. Lors de la réhabilitation du site en 2019 pour en faire un Pôle culturel et touristique, un regard attentif y a été porté par l’auteur de l’article, afin de retracer l’histoire du bâti et des jardins grâce au croisement des sources écrites privées et publiques, cartographiques, iconographiques et des observations in situ.


Zusammenfassung : Es war eine Burg zur Verteidigung der Stadt, eine Abteiburg für die Fürstäbte von Murbach im 18. Jahrhundert, die Geburtsstätte der ersten Textilfabrik im Lauchtal im Jahr 1793, eine Villa für die Industriellen Bary und später Schlumberger, ein Lehrerseminar für junge katholische Mädchen ab 1950, Als Universitätsinstitut für Lehrerausbildung (IUFM) und schließlich als Ausbildungszentrum für den zweisprachigen Unterricht wurde das Château de la Neuenbourg in Guebwiller mehrfach umgestaltet, um es den Erwartungen und der Nutzung seiner Besitzer anzupassen. Die Entwicklung der Architektur ist auf den ersten Blick nicht leicht zu erkennen. Während der Sanierung der Anlage im Jahr 2019, die zu einem Kultur- und Tourismuszentrum umgestaltet werden soll, hat der Autor dieses Artikels die Geschichte des Gebäudes und der Gärten anhand von privaten und öffentlichen schriftlichen Quellen, Karten, Ikonographie und Beobachtungen vor Ort nachgezeichnet.


Cécile MODANÈSE





Le chanoine Alexandre Straub (1825-1891) et la redécouverte des peintures murales médiévales en Alsace au cours du XIXe siècle

La seconde moitié du XIXe siècle voit la (re)découverte d’un nombre important de peintures murales dans les églises d’Alsace. Ce courant est largement encouragé par le chanoine Alexandre Straub, membre influent, puis président, de la Société pour la conservation des monuments historiques d’Alsace, en relation avec un large réseau d’architectes et d’ecclésiastiques et de nombreux membres de la Société. Impliqué dans un vaste mouvement qui prône un renouveau de l’Art sacré  selon les modèles médiévaux, A. Straub intervient dans de nombreux dossiers de travaux et de restauration d’églises et milite pour leur préservation et la sauvegarde des décors peints mis au jour sous les badigeons successifs. Après 1870, se développe une collaboration active avec les nouvelles institutions patrimoniales du Reichsland, qui prennent peu à peu le relais de l’action pionnière de la Société.


Zusammenfassung : In der zweiten Hälfte des 19. Jahrhunderts wurde eine große Anzahl von Wandmalereien in den Kirchen des Elsass (wieder)entdeckt. Diese Entwicklung wurde maßgeblich von Kanonikus Alexandre Straub gefördert, einem einflussreichen Mitglied und späteren Präsidenten der Gesellschaft für Erhaltung der geschichtlichen Denkmäler im Elsass, der mit einem großen Netzwerk von Architekten und Geistlichen sowie zahlreichen Mitgliedern der Gesellschaft in Kontakt stand. A. Straub war Teil einer großen Bewegung, die sich für eine Erneuerung der sakralen Kunst nach mittelalterlichen Vorbildern einsetzte. Er beteiligte sich an zahlreichen Kirchenrestaurierungen und setzte sich für deren Erhalt sowie für die Bewahrung der gemalten Dekorationen ein, die bei den aufeinanderfolgenden Tünchungen freigelegt wurden. Nach 1870 entwickelte sich eine aktive Zusammenarbeit mit den neuen Heimatschutzinstitutionen des Reichslandes, die nach und nach die Pionierarbeit des Vereins ablösten.


Bernadette SCHNITZLER





Les marques de forgerons : approche d’un aspect méconnu du patrimoine populaire alsacien

Les marques de forgerons, qui permettaient de reconnaître les artisans ayant réalisé les objets en fer sur lesquels elles sont insculpées, ne doivent pas être confondues avec celles de contrôle et de propriété, également présentes sur ces derniers. Attestées depuis l’Antiquité et d’un usage courant du Moyen Âge au début du XXe siècle, elles sont connues par des trouvailles archéologiques et fréquentes sur les fers d’outils anciens. D’autres sont visibles dans l’espace public, sur des maisons anciennes, fontaines et puits. Les tailleurs de pierre des XVIe et XVIIe siècles ont pris la peine d’en faire figurer sur des outils ornant certains emblèmes d’artisans.


Zusammenfassung : Die Schmiedemarken, die es ermöglichten, die Handwerker zu identifizieren, die die eisernen Gegenstände herstellten, auf denen sie eingraviert sind, dürfen nicht mit den Kontroll- und Eigentumsmarkierungen verwechselt werden, die ebenfalls auf letzteren zu finden sind. Sie sind aus archäologischen Funden bekannt und finden sich häufig auf alten Werkzeugeisen. Sie sind seit der Antike bekannt und waren vom Mittelalter bis zum Beginn des 20. Jahrhunderts in Gebrauch. Andere findet man im öffentlichen Raum, an alten Häusern, Brunnen und Schächten. Die Steinmetze des 16. und 17. Jahrhunderts machten sich die Mühe, sie auf Werkzeugen anzubringen, die bestimmte Handwerkerwappen schmückten.


René KILL





Strasbourg, 1932-1980, les baraquements « temporaires » vus du ciel

L’étude des baraquements « provisoires » de l’après Seconde Guerre mondiale à Strasbourg n’a pas encore été faite. L’analyse des dizaines d’images aériennes de l’IGN, disponibles gratuitement entre 1932 et 1980, permet une analyse spatiale fine de l’évolution de ces sites de baraquements : création, abandon et arasement. Certains de ces sites ont été habités pendant trente ans. Une dizaine de sites a été choisie ce qui permet de dégager une typologie d’évolution. Cette analyse détaillée pose certaines questions auxquelles les comptes rendus des débats du conseil municipal apportent des réponses, mais celles-ci ne sont pas spatialisées, d’où l’intérêt de la méthode du système d’information géographique mise en œuvre dans cet article.


Zusammenfassung : Eine Untersuchung der "provisorischen" Barackensiedlungen in Straßburg nach dem Zweiten Weltkrieg ist noch nicht erfolgt. Die Analyse Dutzender Luftbilder des Institut Géographique National, kostenlos verfügbar für die Zeit zwischen 1932 und 1978, erlaubt eine detaillierte räumliche Analyse der Entwicklung dieser Barackenstandorte: über ihre Entstehung, ihre Aufgabe und deren Abbruch. Einige dieser Siedlungen waren dreißig Jahre lang bewohnt. Es wurden etwa zehn Standorte ausgewählt, die die Darstellung einer typologischen Entwicklung gestatten. Eine solche detaillierte Untersuchung wirft Fragen auf, die sich aus den Gemeinderatsprotokollen jener Zeit beantworten lassen. Derartige Texte sind jedoch ohne räumliche Zuordnung. Diese Lücke schließt die hier verwendete Methodik des geografischen Informationssystems.


Thierry HATT





Activité de la Délégation Alsace de la Fondation du Patrimoine en 2020

Pas de résumé.


Zusammenfassung : Keine Zusammenfassung.


Pierre Goetz





Chronique des travaux sur les monuments historiques en Alsace (2021)

Pas de résumé


Zusammenfassung : Keine Zusammenfassung.


Daniel GAYMARD