Dossiers en cours

Journées Européennes du Patrimoine

Journées Européennes du Patrimoine - 21 et 22 septembre 2024
Visite de l'ancien Hôtel des Joham de Mundolsheim
15, rue des Juifs - 67000 Strasbourg

Sans doute construit par des juifs vers 1288, cet édifice passe à des familles patriciennes de Strasbourg à la fin du Moyen Âge. Il conserve un important programme de peintures murales et de plafond, un porche Renaissance de même qu'un bel escalier du XVIIIe siècle, tous classés au titre des Monuments Historiques. Redécouvertes par hasard, lors de la réhabilitation du bâtiment, les peintures profanes , uniques à Strasbourg, ont été restaurées avec beaucoup de soins.

La visite est organisée le samedi par les Amis du Vieux Strasbourg et le dimanche par la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace.

Visites guidées gratuites, durée 1heure (20 personnes maximum par groupe)
Inscription obligatoire par mail (pour le samedi et le dimanche) : scmha@orange.fr

Départs des visites :
le matin à 9h, 10h et 11h
l'après midi à 14h, 15h, 16h et 17h.

Possibilité de visiter aussi les restes du bain rituel juif, dans le même ilôt du quartier (voir la notice des Journées du Patrimoine sur le Mikvé).

Non à la fermeture des musées

Cher(e)s membres et sympathisants,

Plusieurs associations strasbourgeoises proposent une pétition à la signature de leurs adhérents pour que la municipalité de Strasbourg revienne sur sa décision de fermeture d’un second jour par semaine des musées de Strasbourg et l’instauration d’une pause méridienne de 13h à 14h.

Nous défendons ce texte avec les trois sociétés initiatrices :

• la Société des Amis des Arts et des Musées de Strasbourg,
• les Amis du Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg,
• la Société des Amis de la Cathédrale de Strasbourg.

Mobilisons-nous pour la défense de l'accès à la connaissance et le droit universel à la Culture.

La Société pour la conservation des monuments historiques d’Alsace s’associe à cette proposition et nous vous invitons, si vous le souhaitez, à signer cette pétition et à la diffuser au plus grand nombre et autour de vous, avec le lien ci-dessous :

https://chng.it/qc6Px8mZnd

Bien cordialement à tous et au plaisir de vous revoir prochainement à nos sorties et conférences

Jean-Jacques Schwien
Président de la SCMHA

Journées Patrimoine 2022

Rouffach-Détectives du passé, par la Société pour la Conservation des Monuments Historiques et la Ville de Rouffach
Samedi 17 septembre, 14h-17h
Un circuit de quelque 20 monuments et espaces patrimoniaux, à découvrir à pied au moyen d'un questionnaire
Récompenses graduées pour tous les participants, avec un gros lot par tirage au sort parmi les questionnaires entièrement justes.
Un questionnaire sera également réservé aux enfants, avec des récompenses adaptées.
Point de rencontre: cloître de l'église des Récollets, 9 rue du 4e Spahis Marocains (ancien tribunal cantonnal)

Pour les résultats, un bug sur le site nous empêche de les présenter. Les participants seront contactés en direct par mail.

Sierentz un bâtiment historique en danger

5 juillet 2018

Les éléments conservés du château des Waldner dans cette commune du Sundgau sont menacés par un projet d'urbanisme. Il s'agit d'un édifice homogène du 17e s., avec des compléments d'aménagements intérieurs du siècle suivant et, distinct sur la même parcelle, un cave voûtée de même période. L'ensemble est protégé pour l'instant par les prescriptions du Plan local d'urbanisme, mais la commune a engagé sa modification pour permettre la démolition de l'ilôt. Une étude détaillée, réalisée par Marc Grodwohl, en assurre à la fois l'intérêt patrimonial et le bon état de conservation. Sa disparition déparerait grandement l'entrée dans le centre ville. Notre Société s'élève avec force contre cette nouvelle atteinte à des bâtiments historiques de qualité qui pourraient sans aucun souci être intégrés dans un projet d'urbanisme associant l'ancien et le nouveau.

Nous engageons nos membres et sympathisants à signer la pétition qui est à remettre avant le 3 août au commissaire-enquêteur, en l'envoyant à l'adresse ci-dessous: Marina Sanchez - 13 rue de la Marne - 68510 SIERENTZ Vous pouvez également compléter votre connaissance du dossier en vous rendant sur le site Web de la mairie: - Recherche "enquête publique".

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La société lance une souscription pour restaurer la tombe du chanoine Straub !

Le chanoine Alexandre Straub, décédé en 1891, a été une figure marquante de l’histoire d’Alsace. Ecclésiastique de haut rang, il a manifesté un intérêt tout particulier pour l’art et la conservation des monuments alsaciens. Dès 1854, il figure parmi les initiateurs de la Société pour la conservation des monuments historiques d’Alsace dont il fut un membre éminent et respecté tant par les autorités préfectorales et régionales que par les propriétaires ou affectataires de sites. La tombe du chanoine Straub se trouve au cimetière Saint-Urbain, à quelques pas de la chapelle qui abrite la tombe de l’abbé Mühe. La stèle, ornée d’un médaillon représentant le défunt, a été récemment couchée en raison de son état instable.



Notre Société souhaite entreprendre la restauration de ce monument. Le devis des travaux s’élève à 1697 euros, non compris d’éventuels frais de gravure d’épitaphe. Une souscription est ouverte afin de rassembler cette somme. La société est habilitée à délivrer des reçus fiscaux donnant droit à une réduction d’impôt de 60 % du montant donné. L’objectif est de pouvoir inaugurer le monument restauré pour le prochain anniversaire du décès du chanoine Straub, le 27 novembre.

Télécharger le bon de souscription

Communiqué de presse à propos de la maison à colombages du Dinghof, à Schiltigheim

La maison à colombages de la fin du 17ème siècle, seul vestige de l’ensemble du Dinghof risque de disparaître ! En effet les travaux de « déconstruction », en vue de son déplacement, vont commencer ! Or ce déplacement, dicté par un projet immobilier accordé par la municipalité actuelle entrainerait la perte des caractéristiques historiques mises en lumière par les récentes découvertes archéologiques.

Cette maison serait en effet le dernier témoin d’une installation remontant au Moyen Âge. Au vu de ces données scientifiques de première importance, ne serait-ce pas plus authentique de préserver cette maison sur son emplacement initial afin qu’en soit conservé entièrement le caractère historique (structure, assemblages des pièces de bois, bardages, matériaux, cave, puits…) ?

Riverains, associations et spécialistes du patrimoine assistent, impuissants, depuis juin 2016, au démantèlement progressif de l’ensemble historique du Dinghof qui devrait faire la fierté de Schiltigheim. La déconstruction hâtive de la maison ne déboucherait-elle pas sur une destruction pure et simple ? Au vu du contexte particulier que connaît Schiltigheim aujourd’hui, le Maire n’aurait-il pas pu attendre le résultat des urnes des 8 et 15 avril prochains ?

La démission d'une grande partie des membres de la municipalité n’est-elle pas une remise en cause de la politique urbanistique et patrimoniale du Maire au nom de la rationalisation communale ? Ne serait-il pas plus sage de stopper les divers projets dans l'attente du nouveau mandat issu des élections programmées des 8 et 15 avril prochains ?

Nous dénonçons ce déni complet de démocratie et nous vous invitons à manifester votre opposition à ces pratiques inadmissibles en intégrant notre comité de veille qui sera sur place 37A rue d’Adelshoffen tous les jours des semaines à venir jusqu’aux élections muncipales. Pour plus d’informations : www.dinghof.org

À Rosheim: un vrai raté du patrimoine

À Rosheim, depuis quelques jours, les pelleteuses s'affairent sur un chantier tout proche de l'église Saints-Pierre-et-Paul, au lieu-dit "Meyerhof" : elles font place nette pour la construction d'un nouveau complexe privatif, réduisant à néant un ensemble de bâtiments du XIIème siècle, précieux témoignages de la présence de l’abbaye du mont Sainte-Odile dans cette ville.

Une ville médiévale fondée par les Hohenstaufen
Cette opération immobilière se traduit en réalité par la disparition d'un pan majeur du patrimoine médiéval de la ville. Rappelons que cette cité, outre son appartenance à la Décapole, est surtout célèbre pour sa fondation par la famille impériale des Hohenstaufen au XIIème siècle; par ailleurs, outre le joyau de Saints-Pierre-et-Paul, elle conserve encore la tour d'une autre église romane (Saint-Etienne) et une vingtaine de maisons, remontant peu ou prou à cette période, en faisant, avec sa voisine Obernai, la ville médiévale la mieux dotée en vestiges très anciens.

Dans ce contexte, le Meyerhof avait une place à part. Il est situé à 10 m de l'église, au centre de la vieille ville et de sa première enceinte, la Mittelstadt, dont il représente 1/10e à lui tout seul de l'espace urbanisé. Considéré par certains comme le lieu d'un palais construit par l'empereur Frédéric Barberousse lui-même, il était de façon certaine une "cour" ou ensemble administratif avec habitat et bâtiments de service appartenant sans doute dès le XIIeème siècle à l'abbaye du Mont Sainte-Odile. Cette cour, un peu à la façon d'une Communauté de communes actuelle, était à la fois centre politique et de gestion dans ce secteur pour l'abbaye, avec des droits très importants, y ménageant un territoire à part dans la ville. L'abbesse par exemple, y rendait la justice ; la ville ne pouvait pas y prélever d'impôts ; l'enclos pouvait servir d'asile, comme les cimetières de même époque, protégeant les gens qui s'y réfugiaient de toute poursuite par une autre juridiction.

Le plus grand ensemble civil roman d’Alsace entièrement détruit
De cette période primitive, il restait un ensemble de bâtiments, disposés en équerre le long de la rue principale et de la place devant l'église Saints-Pierre-et-Paul, dont certains bien préservés (face à l'église) et d'autres intégrés dans des modifications d'époque moderne (côté rue). En l'absence d'étude sérieuse de ces bâtiments, aux murs en grande partie cachés sous un crépi, il n'est pas facile de déterminer le détail des constructions, mais les éléments apparents -types d'appareil, fenêtres, chainages en pierre et portes ou porches- permettaient d'y cerner deux potentielles tours d'habitation et deux autres édifices, tous romans. L'ampleur même de ces vestiges en faisait sans aucun doute le plus grand ensemble civil roman connu dans notre région.

Cet ensemble n'était pas protégé directement au titre des Monuments historiques mais se situait dans le périmètre de l'église Saints-Pierre-et-Paul, classée depuis 1840, et nécessitait à ce titre l'aval de l'Unité départementale de l'architecture et du patrimoine (UDAP, autrefois appelée Agence des Bâtiments de France), rattachée à la Direction régionale des Affaires culturelles, pour toute modification des aspects et des structures. L'espace relève également de la loi sur l'archéologie et a fait à ce titre l'objet d'un diagnostic dans la partie cour en 2015.

En quelques jours, les pelleteuses en ont tout détruit, hormis une partie de la façade côté église, mais cette façade elle-même a été très abîmée par les vibrations liées à la démolition. L'un des porches romans, donnant sur la rue principale, a, quant à lui été démonté pour, en principe, être reconstitué dans le cadre de ce projet immobilier.

Si la conservation de tous les édifices anciens ne peut bien sûr pas être envisagée (monuments sans intérêt architectural intrinsèque, dégradations trop importantes pour une réhabilitation…), il est important par contre qu’ils puissent faire l’objet d'études documentaires adaptées.

Une destruction incompréhensible
Mais la destruction du Meyerhof est totalement incompréhensible. D'abord en raison de l'importance matérielle des vestiges en place, soit comme dit le plus bel ensemble civil roman de la région. Par ailleurs, ces grands bâtiments avaient certes perdu une partie de leur toiture et planchers mais ils étaient en assez bon état pour être sans conteste réaménagés dans le cadre d'une nouvelle construction qui se serait développée sur le reste de la grande parcelle qui formait sa cour et ses jardins.

Enfin, le contexte patrimonial est majeur : au voisinage immédiat de l'église Saints-Pierre-et-Paul, nous sommes dans le saint des saints des espaces qui sont protégés au titre des monuments historiques et avec un ensemble d'édifices qui est rigoureusement contemporain de cette église : en termes de droit et de pratique des Monuments historiques, cet immeuble n'aurait jamais dû être détruit mais au contraire valorisé pour lui-même tout en reconstituant l'écrin originel de l'ensemble roman cultuel et civil. Et même, une fois la décision de démolition prise, on ne comprend pas non plus comment et pourquoi il n'a pas été envisagé d'en faire en amont une étude archéologique des élévations et sous-sols préservés puis d'un suivi des démolitions elles-mêmes. Le minimum serait maintenant un suivi archéologique des terrassements à venir.

L’économie du tourisme également atteinte
Mais ce n'est pas que le patrimoine qui est perdant. C'est aussi toute l'économie qui se développe aujourd'hui autour du tourisme, à Rosheim et ailleurs. On imagine aisément quelle carte aurait pu être pour la ville la valorisation de ce grand ensemble civil roman adossé à cette remarquable église qu'est Saints-Pierre-et-Paul. Il faut aller à Cluny, en Bourgogne, à Metz en Lorraine, à Ratisbonne ou à Trèves en Allemagne pour rencontrer des entités similaires. Comment pourra-t-on défendre une offre touristique large dès lors que l'on n'aura plus qu'une église isolée de son contexte? On a déjà depuis un certain nombre d'années un parvis en pierre blanche devant une église en grès jaune et rose qui ne fait pas honneur à l'édifice ; on aura maintenant un ensemble bâti qui va jurer avec ce monument insigne.

Patrimoine versus décor de théâtre ?
La façade romane côté église et partie la plus visible des vestiges sera certes préservée et sans aucun doute valorisée, y compris par un éclairage nocturne bien ciblé. On va donc mettre en oeuvre ce que les architectes du patrimoine appellent du "façadisme", une pratique qui consiste à intégrer dans un bâtiment entièrement neuf des pans de murs anciens. Dans notre région, on peut citer l'exemple déjà ancien du poêle de la corporation de l'Ancre à Strasbourg (quai des Bateliers) dont la façade d'époque classique est comme collée au nouveau bâtiment.

On peut évoquer aussi le Palais de Justice (Quai Finkmatt), construit vers 1900, protégé au titre des Monuments historiques en 1992 et récemment vidé de quasi toute sa substance interne, au moment même où l'on fête l'entrée de la "Neustadt" dans le patrimoine de l'Unesco. Et on espère que notre façade romane ne connaitra pas le sort d'un bout de l'enceinte médiévale d'Ingwiller, qui s'étend tristement entre un nouveau bâtiment et son ancien quartier, sans même une once de mise en valeur. Dans tous ces cas, les traces du passé servent uniquement de faire-valoir réduites à leur face visible, telles une sorte de décor de théâtre des ombres d'un patrimoine pour touristes pressés.

Qui est responsable ?
Qui est responsable? Le promoteur fait son métier et on ne lui en voudra pas. Son architecte, en revanche, aurait dû être sensible à l'environnement du projet qu'il a dessiné. Mais ce sont avant tout les collectivités publiques qui doivent ici avoir baissé les bras. La Ville de Rosheim n'est certes pas le promoteur de l'opération mais elle a été propriétaire d'une partie de l'édifice, vendu il y a quelques semaines seulement à l'opérateur ; elle a également signé le permis de démolir. Les services de l'Etat, quant à eux, ont autorisé l'opération, avec des réserves certes mais qui sont bien en-deçà de ce qui aurait été légitime et nécessaire.

On sait bien que ces services doivent faire face à de multiples difficultés, comme la surcharge des dossiers pour un personnel en nombre trop réduit ; il s'y ajoutent sans doute les changements d'organisation liés à la récente fusion des Régions et qui n'ont pas encore atteint leur point d'équilibre. Notre Société le sait bien, qui a signalé à plusieurs reprises par écrit des dysfonctionnements dans le cadre de la préservation du patrimoine, le dernier en date étant le dossier du château de Nambsheim dont nous avons demandé l'inscription au titre des monuments historiques à M. le Préfet, sans même avoir eu en retour un accusé de réception.

Patrimoine versus pression foncière ?
Le plus grave semble bien être un changement de paradigme : le patrimoine a désormais moins d'importance que la pression foncière et économique. Un article récent dans la presse nationale vient de signaler un projet de modification des attributions de l'architecte des Bâtiments de France, qui réduirait encore un peu plus ses moyens face à ses interlocuteurs. Ce qui nous paraît donc en cause, c'est toute la chaine opératoire des dossiers d'urbanisme qui conduit trop souvent à entraîner la destruction des éléments du patrimoine historique sans étude spécifique et sans considération pour l'intérêt général des habitants du lieu. Tout comme dans le domaine de l'environnement où les services publics baissent les bras face aux lobbies industriels, tout comme dans celui de la santé où il abandonne ses prérogatives à des agences soumises aux lois du marché, les services municipaux et patrimoniaux cèdent trop souvent face à la pression foncière et à celle des entreprises du BTP. Aux ressources naturelles que l'on épuise à force de sur-exploitation, à la santé des habitants que l'on fragilise avec des instances de contrôle dévoyées s'ajoute la lente, le plus souvent silencieuse mais bien réelle disparition de monuments et vestiges qui forment notre histoire. À l'image du malheureux bout de mur qui subsiste face à Saints-Pierre-et-Paul, on se cache derrière un "façadisme" sans âme, parce que vidé de sa substance.

La grange d’Ittenheim suite et fin (?) : un vandalisme inexcusable

Notre Société avait fait état dans la Lettre d'information n° 44 (juin 2015, avec complément dans le n° 47 , mai 2016), du démontage d'une très belle grange du XVIIIème siècle à Ittenheim, sacrifiée sur l'autel d'un projet de petit lotissement. Cette grange a donc disparu, mais point d'aménagement à ce jour. Nous nous permettons donc une piqûre de rappel pour dénoncer une fois encore ce phénomène d'érosion sans justification de notre patrimoine.

La SCMHA, de fait, avait lancé une alarme dès 2003, dont la DRAC avait pris le relais, en écrivant au Maire et au promoteur pour leur signaler l'intérêt de l'édifice ; mais malheureusement, cette démarche était restée sans suite.

Ainsi, tout paraît donc consommé : en bordure de la RN4, entre les routes qui mènent à Achenheim et à Breuschwickersheim il n’y a plus qu’une surface vide entourée d’une clôture avec le nom d’un vendeur-vandale proposant une parcelle sans intérêt de réutilisation.

La grange avait été construite en 1823 par Michel Weber et Eva Diemer comme dépendance de la ferme « s’Boose Hanse » dont le bâtiment principal (qui mériterait l’inscription Monument Historique) existe toujours. La route impériale N 10 ayant scindé la propriété en 1810, notre grange a donc été reconstruite de l’autre côté de la route, probablement bien plus spacieuse que les dépendances d’origine.

Au moment de la démolition en 2015, des bruits ont couru qu’un remontage de cet édifice remarquable serait effectué dans la proche région : mais quand on a vu l’amoncellement des matériaux, sans marquage (cf photo) …, le rêve s’est vite dissipé.

Quant aux pierres, elles serviront peut être au mur du parc au domaine du château de Breuschwickersheim, récemment restauré (cf photo). Pour ce qui est des encadrements de porte et de la pierre millésimée, si un jour ils sont réemployés, ils auront perdu tout autre sens que celui d’un pittoresque sans objet.

Lettre d'information

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